Chroniques de Nobodies
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.



 
AccueilRechercherDernières imagesS'enregistrerConnexion
Le Deal du moment :
Cartes Pokémon : la prochaine extension ...
Voir le deal

 

 Arrivée du N° XIII

Aller en bas 
2 participants
AuteurMessage
Axel
The Flurry of Dancing Flames
Axel


Nombre de messages : 1467
Age : 33
Localisation : Je suis perdu
Date d'inscription : 27/04/2006

Arrivée du N° XIII Empty
MessageSujet: Arrivée du N° XIII   Arrivée du N° XIII EmptyMer 13 Déc - 22:39

Un nouveau RP, plutôt improvisé ; un petit clin d'oeil au côté maternel bien enfoui de Larxene Wink

Lieu : Forteresse des Nobodies.

PDV : Personnel - première personne du singulier.

Temps de verbe : Passé composé [et imparfait].

Situation : Saix a dû s'absenter d'urgence et revient avec la nouvelle et dernière recrue de l'Ordre XIII, Roxas. Première rencontre avec Axel, mais également avec Larxene.

Restrictions : Au niveau des joueurs, RP 'privé' -> Axel, Larxene et Roxas. Si vous pensez pouvoir être concerné par la scène et qu'elle vous intéresse particulièrement, veuillez, svp, nous en glisser un mot pour voir quelles modifications et ajustements peuvent être apportés. Smile
Revenir en haut Aller en bas
http://vous.naviguez.justement.sur.mon.site=).com
Axel
The Flurry of Dancing Flames
Axel


Nombre de messages : 1467
Age : 33
Localisation : Je suis perdu
Date d'inscription : 27/04/2006

Arrivée du N° XIII Empty
MessageSujet: Re: Arrivée du N° XIII   Arrivée du N° XIII EmptyMer 13 Déc - 22:41

__Personnage : Axel.
__
__Malheur à celui qui, soit par ignorance ou par culte du moi, s'imagine pouvoir naviguer sur cette mer de la vie dans la frêle embarcation de l'indépendance. Je ne sais pas où j'ai entendu un truc pareil, mais rassurez-vous, ça ne vient pas de moi. Parce que je ne suis pas celui qui ait des....aptitudes en poésie, si je puis dire les choses ainsi.
__Traduction simplifiée : l'indépendance, ce n'est pas une récompense, c'est une responsabilité. Une très, très lourde responsabilité de soi-même, de tous ses faits et gestes, et même, à l'extrême, de ses idées. Grave erreur que de chercher à se la voir accorder à tout prix, en particulier lorsqu'on a l'opportunité de faire endosser toutes ses conneries à plus responsable que soi - en l'occurrence, Xigbar.
__Qui plus est, dans un contexte tel que le nôtre, et quand on pense que seul un soupir déplacé puisse vous coûter bien plus que votre honneur et votre virilité, ici, parmi les miens, croyez-moi : on y pense plus d'une fois avant même d'effleurer l'idée de faire part de son opinion - parce qu'on la voue aux gémonies, de toute façon. Voilà pourquoi il peut devenir emmerdant, à la longue, de porter soi-même le fardeau de son existence. Je fais allusion, par ceci, au fait que je ne sois pas de ceux dont la présence est apaisante. Et je ne cherche pas à vous jeter de la poudre aux yeux ; vous savez aussi bien que moi que j'ai un don pour les emmerdes...et que j'ai un poil dans la main, comme qui dirait.
__Voici presque deux ans que l'on avait fait de moi le huitième prisonnier d'une vie proprement minable, vie à laquelle, par la force des choses, je m'adaptais plus ou moins malgré moi. Il m'aura fallu passer à travers toutes les pires atrocités concevables - oh, si, je vous assure - pour qu'on m'affranchisse de mon mentor, suite à quelques manifestations de ma part quant à mon désaccord à l'idée qu'on me supervise. À titre d'exemples quelconques, on pourrait citer ma première tentative de fuite [échouée], ma seconde tentative de fuite [échouée, mais peu s'en fallait que je parvienne à me tirer, quand même], de mes sempiternelles lamentations protestations... Et enfin, pour abréger la liste, mentionnons mes, ma foi, très nombreuses requêtes à l'intention de mes supérieurs, lors desquelles je formulais la demande qu'on me reconnaisse, tout comme Demyx, en mesures d'assumer mon autonomie au même titre que tous mes prédécesseurs. À mon étonnement, après qu'on se soit refilé la patate chaude entre Fondateurs - c'est à moi-même que je fais référence - et dès ma seizième demande officielle, on m'a acquitté d'une indépendance surveillée, c'est-à-dire que l'on persisterait à m'imposer certaines restrictions quant à ma liberté de mouvement. Pas si mal, quand même. Cela dit, c'aurait pu être nettement mieux...si j'avais été assez sagace pour me fermer la trappe et me contenter de ce dont je disposais. Les adolescents sont donc d'éternels insatisfaits, il faut bien le dire.
__Avec ce nouveau titre quasi honorifique, depuis bientôt trois mois je me prélassais, coincé entre ces éternelles fortifications qui me tenaient lieu d'espace vital permanent, à regarder le temps passer, à tourner en rond et à m'apitoyer sur mon sort qui déjà ne me convenait plus autant que je l'aurais souhaité, à l'époque, lorsque je me nourrissais des espoirs que m'inspiraient mes rêves de liberté. Ouais, de la camelote, ces idéaux. En plus d'être exempté de leçons privées, de sermons et d'engueulades avec mon ex-superviseur, l'Ordre semblait-il non pas en pénurie de main d'oeuvre, mais plutôt de missions à attribuer à leur bouc émissaire favori - vous l'aurez deviné, il s'agit de moi.
__Je me mourrais d'ennui, je me tournais les pouces à longueur de journée, je trainais de long en large dans les corridors auxquels l'accès ne m'était pas interdit... Pour peu, je me serais créé un ami imaginaire - vous savez, un type qui puisse faire office de souffre-douleur à la place de Demyx. Bah ouais. Figurez-vous que mon compagnon de toujours me faisait désormais de défaut, trop occupé à chouchouter sa toute récente [et méprisable] protégée, soit la [et j'insiste sur le 'la'... quoique, non, pas tant que ça] dernière recrue de l'Ordre.
__De ce fait, il me fallait me contenter de ma propre compagnie, de ma très divertissante personne, pleine d'un enthousiasme débordant à l'idée de me retrouver plus seul que jamais. Et je vous jure, la solitude porte à réfléchir. Sur des tas de trucs. Comme : me suis-je jamais nourri sainement? ; pourquoi mes caleçons sont-ils tous blancs? ; y a-t-il un dessous à mon lit? ; comment se fait-il que Saïx soit toujours absent au même moment que Xemnas?... [Je vous épargne mes commentaires personnels sur la chose, et c'est pour votre bien-être. Je vous jure.] Le genre de réflexions à propos desquelles je m'en remets plus souvent à la politique de l'autruche, en temps normal, parce qu'il me faudrait fournir un effort de taille pour résoudre ces mystères existentiels.
__Toutefois, revenons, si vous le voulez bien, sur cette dernière remarque, tiens. Celle soulignant la coïncidence qui veuille que le Supérieur et son Précieux prennent congé de nous tous en même temps chaque fois qu'ils en ont l'occasion, je veux dire. Parce que, ce jour-là - et ce jour-là tout spécialement, parce qu'il s'agit, vous aurez tôt fait de vous en douter, d'une date importante - on avait envoyé la dame de compagnie de Xemnas en mission d'urgence, improvisée, et, semblait-il, d'importance capitale, etc. Bref, le prétexte classique pour excuser le fait qu'il bénéficie de privilèges quant à ses autorisations de quitter la Forteresse. Et je l'ai toujours jalousé, mais, n'en parlons pas trop fort.
__Ainsi, ce jour-là, comme à mon habitude des dernières semaines, tandis que je traînais ma carcasse jusqu'à l'étage des dortoirs, épuisé de...n'avoir fait aucun espèce d'effort physique au courant de la journée - si ce n'est que d'avoir tenté de mastiquer la viande trop cuite de Xaldin - je tentais d'estimer le nombre de minutes, de secondes et de poussières qu'il me faudrait calculer avant de trouver le sommeil. À chacun ses divertissements, je vous prie de le prendre en considération. D'ailleurs, il m'a fallu faire une pause entre la salle commune et ma chambre, compte tenu du fait que j...
__...L'élément perturbateur, quel est-il, vous dites? Hep. Voyez vous, je serais plus tenté de prétendre qu'il s'agisse en fait d'un...individu perturbé, voici la nuance. Et cela va comme suit.
__S'est d'abord présenté un Luxord passablement agité, qui a traversé la salle commune en un coup de vent, avec à ses trousses un Demyx dans tous ses états - "J'ai perdu ma pu-puce, vous auriez pas vu ma pu-puce?", et, pour fermer la marche, un Marluxia à la mine sombre qui m'a jeté un regard du genre "ça sent le fauve". Drôle de cortège, ma parole, qui s'est aussitôt engouffré dans l'escalier dans des jacassements surexcités. Après quoi je me suis rembruni dans mon divan, tout avachi et frustré qu'on ne se propose pas même de m'aider à traîner ma peau jusqu'à l'étage. Puis, un nouveau silence durant lequel je me suis donné corps et âme à cette lutte contre un ongle d'orteil trop résistant à l'idée que je me départisse de son surplus...
__Et, enfin, Saïx qui s'est décidé à ramener sa fraise. Avec, sous le bras, une version réduite de Luxord, peut-être un tantinet plus roux - soit un môme en proie à ce qui me semblait être la veille d'une crise d'hystérie.
__...J'ai manqué quelque chose, dites?


Dernière édition par le Mar 27 Fév - 22:02, édité 1 fois
Revenir en haut Aller en bas
http://vous.naviguez.justement.sur.mon.site=).com
Roxas
Key of Destiny
Roxas


Nombre de messages : 933
Age : 34
Localisation : Bibliothèque de la Citadelle
Date d'inscription : 29/04/2006

Arrivée du N° XIII Empty
MessageSujet: Re: Arrivée du N° XIII   Arrivée du N° XIII EmptyDim 21 Jan - 13:01

[Personnage : Roxas]...[Me suis trompé, je l'ai fait au présent ^^' Prochain post sera au passé composé [imparfait.] ]

__Du noir. Des bruits sourds…des tambours. Un sifflement strident. Il fait froid…Encore du noir. Et une douleur… tout mes sens sont engourdit. Encore les tambours, toujours ce sifflement qui joue dans mes cheveux.
__Et, enfin…des lumières cyan s’allument, les unes après les autres, tout autour de moi. Très loin je vois défiler sous mes yeux un amas d’ombres noirs sur un fond bleu étoilé. Quelques grattes ciel se bombent le torse, se faisant plus hautes les unes que les autres. Le ciel gronde férocement et le vent me rappelle l’atmosphère glaciale qui habite les lieux. Étourdit et frêle, je me remet sur pied, encore vacillant, curieux de découvrir l’étrange paysage qui m’entoure.
__Les mains sur mes bras glacés, j’avance à petit pas vers le centre de la ville sans vie. Devant moi se dresse une haute bâtisse munie à sa cime de plusieurs écrans de couleurs différentes. Un spectacle qui, malgré l’endroit lugubre, m’est d’un étrange réconfort (si j’en oublie les deux effroyables gargouilles au pied du bâtiment…). Puis, quelque chose de plus discret, à l’écart de la ville, attire mon attention. Une forteresse d’une blancheur étonnante, flottant et dominant de toute sa splendeur la ville et touchant presque les ciels de ses tourelles d’ivoires.
__Un bruit me fait sursauter. Je tremble, il fait froid…et je suis seul. J’observe les alentours, cherchant, apeuré, la provenance du petit bruit étrange. À première vue, je ne remarque rien d’anormal malgré les épais nuages noirs recouvrant la ville. Puis, en regardant plus attentivement, je perçois une ombre bouger à mes pieds. Elle danse de droite à gauche, se multipliant alors que je recule lentement. Une a une elles s’immobilisent pour enfin s’élever vers le ciel, sortant du sol à l’aide de petits mouvements saccadés, désarticulés. Les petites ombres aux yeux globuleux et lumineux me scrute attentivement tels des prédateurs affamés. Je me retourne brusquement, ne pouvant plus soutenir leur regard en manque de chair. Je n’ai pas le temps de me prendre la fuite que je me retrouve nez à nez avec une autre de ces ombres (Quoi que cette fois nettement plus grande et imposante.). Figé par l’effroi, piégé et faible je ne trouve aucune issu pouvant me permettre de m’échapper de cet endroit nébuleux. La silhouette émet un soupire exagéré avant de m’empoigner par la taille et de me mettre sous son bras. Toujours grelottants, mes protestations sont d’une insignifiance à comparer à la force de mon assaillant.
__Je n’ai pas le temps de protester que nous nous engouffrons dans des ténèbres trop…ténébreux à mon goût. Gigotant du mieux que je ne le peux, je tente de me dégager du malfrat, mais rien n’y fait. Puis…peu à peu, les ténèbres s’estompes pour enfin faire place à une lumière des plus éblouissante qui aura tôt fait de m’enlever la vue. Le silence règne, mis à part les bruits de pas de l’ombre sur le sol. Je réussis finalement à ouvrir les yeux et suis étonner de voir ce que je vois. Du noir sombre de la ville, nous sommes maintenant rendu dans un…ascenseur (ou quelque chose y ressemblant) où tout est blanc et ce sans exceptions. Les yeux grands ouvert sur tout, je tente (entre deux protestation) de mémoriser le chemin de la sortie…mais rien y fait.
__Premièrement, parce que je ne suis pas vraiment dans un état d’esprit sain et lucide et deuxièmement parce que l’endroit où l’on se trouve est tellement vaste qu’il y a eu trop de gauche, droite et droite, gauche pour que l’on puisse réussir à tout mémoriser.
__Nous pénétrons donc finalement dans une pièce enfin munie de mobiliers. Sur un sofa de qualité, une personne au long manteau noir y séjourne. Celle-ci semble me dévisager alors que nous gravissons une énième escalier qui donne sur un long couloir sur lequel repose une multitude de portes. C’est sur l’une d’elle que celui qui me retiens décide finalement de s’arrêter pour m’y déposer (sans délicatesse et ménagement) et me pousse dans la petite pièce se trouvant de l’autre côté de la porte.
__Tout autour de moi se dresse quatre murs d’une blancheur maladive, à leurs tours couronnés d’un plafond tout aussi blanc. J’entends la porte se refermé doucement derrière moi, m’arrachant et emportant avec elle la seule lumière illuminant la petite salle.
__ "Tu ne bouges pas de là."
__La porte claque, faisant résonner les murs et me laissant seul dans le noir. Seul.
__Mes yeux cherchent désespérément une ouverture sur l’extérieure, mais n’en trouve aucune. Le noir absolu. Levant les mains et tournant sur moi-même, je me mets à chercher un des quatre murs. L’air se fait rare et ma respiration s’accru rapidement. Les tremblements me ressaisissent alors que je tente de rester debout.
__La porte.
__Trouvant finalement un des murs, je longe celui-ci et tente de me diriger vers la seule ouverture vers la lumière. Mon cœur s’affole dans ma poitrine et les tremblements s’intensifient. Je parviens au cadrage de la porte et cherche désespérément la poigné. Les yeux toujours ouverts sur l’obscurité et avec pour seul bruit accompagnateur dans la noirceur, ma respiration affolée. Ne pouvant trouver la poignée, je me mets à frapper la porte à plusieurs coups de poings saccadés. La voix ne me vient pas pour crier, alors je redouble de ce qui me reste de force pour cogner de plus belle dans la porte qui maintenant résonne gravement. Tout est toujours aussi noir, mon cœur se débat, ne cesse de paniquer. C’est après un moment que je réussis à pousser un cri de terreur inhumain.
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé





Arrivée du N° XIII Empty
MessageSujet: Re: Arrivée du N° XIII   Arrivée du N° XIII Empty

Revenir en haut Aller en bas
 
Arrivée du N° XIII
Revenir en haut 
Page 1 sur 1
 Sujets similaires
-
» Rapport XIII
» Rapport XIII
» Chapter V - Number XIII
» Motifs de missions [Ordre XIII]

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Chroniques de Nobodies :: .Roleplay. :: Roleplay - Limité :: Actifs :: Partie II-
Sauter vers:  
Ne ratez plus aucun deal !
Abonnez-vous pour recevoir par notification une sélection des meilleurs deals chaque jour.
IgnorerAutoriser